Terreur à Talabheim – La seconde attaque

Les joueurs ont ensuite tenté d’en savoir plus sur Yorde, tout en essayant de savoir ce que veulent les Skavens, qui tiennent désormais une partie de la ville. Dans leur moment de doutes, je leur fais faire quelques missions mineures pour les Museaux, étant donné qu’ils en font désormais parti.

On a pu mélanger quelques évènements plus personnels, certains joueurs souhaitant évoluer de carrière (apprenti sorcier, sergent).

C’est au cours d’une mission de vérification des entrées des égouts que les joueurs font face à une escouade de Skavens, surgit brutalement d’une bouche. Ils ne le savent pas à ce moment là, mais il s’agit du début de la seconde invasion. Après avoir défait avec difficultés cette première escouade, ils se retrouvent à devoir fuir les diverses attaques, en comprenant petit à petit que ce ne sont pas les mêmes Skavens que lors de la première attaque.

Ils échouent finalement sur l’esplanade des Dieux, mais j’ai peut-être trop forcé ma description des forces en présence (Rat-Ogres, Chevalier de Taal, Canons de Malepierre, etc.) : un peu effrayés par tant de violence, ils se frayent un chemin vers la campagne du cratère afin de fuir l’invasion. Pas d’actions héroïques donc à ce stade !

A ce moment du scénario, mes joueurs ont eu l’impression d’être complètement passé à travers le scénario, pensant qu’il fallait éviter l’invasion Skaven. Je les ai laissé mijoter tout en marchant dans le cratère, puis ils ont compris petit à petit que tout n’était peut-être pas perdu, suite à leur rencontre avec des villageois sympathiques et des réfugiés en train de s’organiser.

Ils ont donc participé à la restauration d’un semblant d’ordre à partir du village de Vateresche, à l’autre bout du cratère. Dans ma version, les forces militaires rescapées de Talabheim se regroupent dans ce village, tandis que les nobles se réfugient à Dankerood. Etant donné que les personnages sont membres des Museaux, ils sont bien accueillis et après quelques soins, ils sont chargés de protéger l’Esgourde du Cochon (45-46 sur le plan), qui reste un avant poste avancé de la resistance.

A partir de cet avant poste, tenu par quelques militaires rescapés, ils ont effectué deux reconnaissances dans la ville, en rentrant par la Trouée des Guildes. Ils ont pu comprendre l’aversion des Skavens pour les espaces à ciel ouvert, ainsi que l’organisation mise en place par les hommes-rats. Lors de leur seconde incursion, ils se sont soigneusement impregnés d’odeurs Skavens et ont tenté d’avancer le plus loin possible dans la ville, ce qui leur a permis de découvrir les constructions en cours.

Une fois revenu à l’Esgourde du Cochon, leur camp de base, j’ai fait intervenir Yorde dans une tentative de récupérer le collier (cf. chapitres précédents). Mes joueurs n’ont pas laché, mais ont du fuir dans la nuit suite à l’attaque des Zombies de Yorde (qui remplance le docteur Skell, je le rappelle).

En échangeant avec les autres rescapés, ils arrivent à communiquer par sémaphores avec les prêtres de Myrmidia et les nains du Rocfoyer. Un peu aidé par l’intermédiaire de PNJ, ils parviennent à mettre en place une attaque conjointe de la ville, synchronisée grâce aux échanges effectués avec le temple et les nains.

Après 2 jours de préparatifs, l’attaque se déroule, avec une charge des chevaliers par la trouée des Guildes pendant que les chevaliers de Myrmidia effectuent une sortie éclair. Les nains du Rocfoyer font aussi une sortie et fournissent quelques explosifs précieux afin de faire sauter les poches de résistance. Mes personnages joueurs étant un peu dépassés par ces assauts guerriers, ils ont affronté Yorde et l’ont défait, ce qui a représenté pour eux une fin en soit. J’ai fait intervenir les troupes de l’empereur qui ont terminé de mettre en fuite les troupes Skavens.

Mes joueurs ont donc participé à la libération de Talabheim, mais de manière assez discrète au final, plus focalisé sur l’histoire de Yorde et du collier que sur l’invasion Skaven en tant que telle. Cela dit, ce n’est absolument pas gênant, ils sont eu l’impression de participer à quelque chose de « plus grand qu’eux ».

Terreur à Talabheim se ferme donc, il me reste à leur décrire les suites de la fuite des Skavens dans une prochaine session.

A mon sens, TaT est un bon scénario, mais la seconde partie (ie après l’invasion de la ville) est difficile à gérer et un peu baclée dans le livre. Il aurait probablement fallu quelques évènements plus « dirigistes » que simplement un objectif « débrouillez vous et organisez la resistance ».

A suivre…